En Bref

 

          “Jolies Ornaises, Dentelles jumelles d’Alençon et d’Argentan”

© MBAD, Alençon. Cliché David Commenchal.

Le musée des Beaux-arts et de la Dentelle à Alençon et la Maison des Dentelles à Argentan conjuguent leurs collections pour présenter une exposition consacrée aux dentelles jumelles de l’Orne, les points d’Alençon et d’Argentan.
Le savoir faire de la dentelle à l’aiguille, inscrit dans le territoire ornais depuis quatre siècles, est mis en évidence au travers d’une centaine d’oeuvres.

 

L’exposition Jolies Ornaises, Dentelles jumelles d’Alençon et d’Argentan est présentée au musée des Beaux-arts et de la Dentelle d’Alençon jusqu’au 4 novembre 2018. Elle le sera ensuite à la Maison des Dentelles d’Argentan du 2 avril au 2 novembre 2019.

Depuis le XVIIe siècle, la dentelle ornaise est entièrement réalisée à la main avec une aiguille, du fil de lin ou de coton, du crin de cheval et un support provisoire en parchemin, selon une chaîne opératoire composée d’une douzaine d’étapes. D’abord dénommée « point de France », c’est à partir du XVIIIe siècle que la dentelle à l’aiguille reçoit les appellations « point d’Argentan » et « point d’Alençon », davantage pour caractériser la technique (recours à la « bride » pour le premier et au « réseau » pour le second) que le lieu de  fabrication.

Volant en point d’Argentan et point d’Alençon, réalisé par l’école dentellière d’Argentan d’après un modèle Lefébure, médaille d’or à l’exposition de 1900, prêt de l’abbaye Notre-Dame d’Argentan. © Abbaye Notre-Dame, Argentan. Cliché : David Commenchal.

Malgré l’inexorable déclin des dentelles manuelles au XXe siècle, la conscience patrimoniale partagée par une pluralité d’acteurs a permis à ce savoir-faire dentellier pluriséculaire  de perdurer à Alençon et à Argentan. Les dentellières de l’Atelier conservatoire national du Point d’Alençon du Mobilier national (1) et les sœurs bénédictines de l’abbaye Notre-Dame d’Argentan œuvrent à la préservation de ces « jolies Ornaises », les dentelles aux points d’Alençon et d’Argentan. Lesquelles constituent une source d’inspiration pour les artistes contemporains.

À l’occasion de l’exposition, Bénédicte Laviec-Leclercq – Meilleure ouvrière de France en dessin pour dentelle à l’aiguille (1997) et en dentelle au point d’Alençon (2011) –  a réalisé une oeuvre associant le point d’Alençon et le point d’Argentan.

Jolies Ornaises, Dentelles jumelles d’Alençon et d’Argentan est labellisée dans le cadre de l’Année européenne du patrimoine culturel 2018. (2)

Bénédicte Laviec-Leclercq, Dessin artistique pour dentelle à l’aiguille,
48 heures de travail, commande du musée des Beaux-arts et de la Dentelle, acquisition en cours. © MBAD, Alençon. Cliché : David Commenchal.

 

(1) Depuis l’inscription du savoir-faire de la dentelle au point d’Alençon sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2010, le musée des Beaux-arts et de la Dentelle s’est engagé aux côtés du Mobilier national pour valoriser les créations de l’Atelier conservatoire national du Point d’Alençon et abrite un dépôt d’œuvres régulièrement renouvelé.

(2) Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté le 17 mai 2017 la décision proclamant 2018 « Année européenne du patrimoine culturel ».

Musée des Beaux-Arts et de la dentelle
Cour Carré de la Dentelle
61 000 ALENÇON
Tél. : 02 33 32 40 07

Maison des Dentelles
34, rue de la Noë
61200 ARGENTAN
Tél. : 02 33 67 50 78 / 02 33 67 94 00

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                     Lycée Henri IV, une coupole peut en cacher une autre…

La coupole du lycée Henri-IV, à la croisée des bibliothèques © Didier Peyramaure

Le fameux lycée parisien, un des hauts-lieux où s’élabore la fabrication de nos élites, abrite une coupole monumentale, édifiée dans la première moitié du XVIIIe siècle, lors des travaux d’agrandissement de la bibliothèque dans ce qui était encore l’abbaye royale Sainte-Geneviève. Cette coupole peinte, chef-d’oeuvre de l’art rocaille, est l’une des rares de cette envergure à avoir conservé la totalité de ses éléments décoratifs. Le lancement, sous l’égide la Fondation du patrimoine, d’une campagne de recueil de fonds pour sa restauration est l’occasion de la découvrir, à l’ombre de celle du Panthéon

… Car, bien évidemment, c’est cette dernière qui domine de toute sa hauteur le paysage de la  montagne Sainte-Geneviève et pour qui n’a jamais eu l’occasion de fréquenter ou visiter le lycée Henri IV, la coupole de sa bibliothèque, pourrait demeurer à jamais invisible… et son histoire inconnue! Ce serait dommage.

Depuis la cour de l’établissement : au centre la coupole, et à sa gauche le Panthéon © Lycée Henri-IV

Créé en 1796, le lycée Henri-IV a été un des premiers lycées de France, installé dans les bâtiments de l’ancienne abbaye royale Sainte-Geneviève dont l’origine remonte au VIe siècle.(1) C’est dans ses bâtiments, devenus biens nationaux en 1790, que les révolutionnaires ouvrent en 1796 l’École Centrale du Panthéon, renommée lycée Napoléon en 1804, avant de prendre définitivement le nom de lycée Henri-IV en 1873.

La présence d’un bibliothèque est attestée dans les murs de l’abbaye Sainte-Geneviève dès 831, mais sa construction dans sa forme actuelle ne date que du XVIIe siècle. La première aile est érigée en 1672, doublée en 1700 pour atteindre une longueur dépassant les 110 mètres. Enrichie par de nombreux legs, la bibliothèque est agrandie en 1730 par l’architecte Jacques de la Guêpière qui la  dessine en croix sur le modèle de  celle des Jésuites de Rome. Au centre, à l’intersection des quatre ailes, il y fait édifier une coupole.

La Salle de la coupole © Didier Peyramaure

Celle-ci s’orne d’une fresque représentant L’Apothéose de saint Augustin terrassant l’hérésie, signée de Jean Restout (1692-1768). (2) Lequel a probablement conçu, en même temps que la peinture de la calote, les dessins des angelots, des guirlandes de  fleurs et des palmiers en bois et en stuc qui ornent la partie basse de la coupole. Les vitraux sont quant à eux probablement de la main de Pierre Le Vieil (1708- 1772), qui fut l’un des derniers grands peintres verriers du XVIIIe siècle.

Tous ces éléments décoratifs – architecture, couvrement de la coupole, ornements sculptés de stucs et de bois, vitraux, peinture – ont été conservée dans leur homogénéité, ce qui n’a pas d’équivalent dans les œuvres du siècle des Lumières conservées à Paris. Mais ce patrimoine menace ruine et sa restauration est urgente. D’où l’appel lancé par la Fondation du Patrimoine.

Détail de la fresque de Jean Restout © Didier Peyramaure

(1) Il s’agissait alors de l’ancienne basilique des Saints-Apôtres Pierre et Paul, fondée au début du VIe siècle par Clovis et son épouse Clotilde qui y furent enterrés.
(2) Cette fresque » répondait à la Vierge en gloire de Lemoine à Saint-Sulpice (toujours en place de nos jours, mais détériorée par un grave incendie au XVIIIe siècle). Les apothéoses grandiloquentes des deux peintres signifiaient donc à peu de distance les rivalités théologiques entre la compagnie de Saint-Sulpice et l’ordre augustinien de Sainte-Geneviève. La peinture de Restout est donc aussi un pan de l’histoire religieuse et politique du royaume de France, qui inaugura d’une certaine manière les débats philosophiques des Lumières sur la religion et sa place dans la société de l’Ancien Régime« .  (La Fondation du Patrimoine)

NB : Le lycée Henri-IV ouvre ses portes au public chaque année à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. D’autre part, des visites sont organisées sur rendez-vous environ une fois par mois le samedi après-midi. Pour s’inscrire, écrire à visites.lycee.h4@gmail.com. Durée de la visite : 2h30.

 

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                                   « AUBUSSON TISSE TOLKIEN »

     Bilbo et l’imaginaire de J.R.R. Tolkien en tapisserie d’Aubusson

L’emblématique Bilbo comes to the Huts of the Raft-Elves, est en chantier sur l’immense métier à tisser de la Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson (savoir-faire inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO). Ce « tissage Tolkien » est le premier d’un ensemble de 13 tentures et un tapis – inspirés de l’œuvre graphique originale de J.R.R. Tolkien. Un projet dont la réalisation va se déployer sur quatre ans.
La « tombée de métier » de cette première tapisserie de près de 9 m² débutée en décembre 2017, est prévue le 6 avril 2018. 

Ce projet est né d’une réflexion sur ce que pourrait être une grande tenture à sujet littéraire aujourd’hui. Le nom de J. R. R. Tolkien s’est imposé rapidement, comme l’une des plus grandes sagas littéraires du XXe siècle.

Quatre séries structurent le projet en lien à différents ouvrages de l’auteur : Les Lettres du Père Noël (recueil de lettres écrites et illustrées par J. R. R. Tolkien pour ses enfants entre 1920 et 1942), Le HobbitLe Seigneur des anneaux, ainsi que Le Silmarillion (œuvre publiée à titre posthume en 1977 par le fils de J. R. R. Tolkien, Christopher Tolkien), qui retrace les premiers Âges de l’univers de la Terre du Milieu, cadre des romans. Treize tapisseries murales seront réalisées. La quatorzième œuvre,  Numenorean Carpet, est un tapis ; ce qui représentera environ 130 m2 de tissage au total.  L’ensemble de la tenture est réalisé selon les techniques en usage à Aubusson et Felletin entre les années 1920 et la fin des années 1930, correspondant à l’époque de la création par J.R.R. Tolkien de la majorité des aquarelles sélectionnées pour la série.

Il s’agit d’un projet inédit et innovant dans le monde de la tapisserie, qui fait le pont avec les grandes tentures narratives (séries de tapisseries illustrant des épisodes d’un récit) des XVIIe et XVIIIe siècles alors créées en référence à d’importants textes littéraires (L’Odyssée d’Ulysse du poète Homère, ou Renaud et Armide tiré de La Jérusalem délivrée par Torcato Tasso, etc.). Ce lien direct à la littérature s’est perdu aux XIXe et XXe siècles.

Aujourd’hui, au XXIe siècle, ce projet de tissage des œuvres graphiques de J. R. R. Tolkien possède une singularité supplémentaire : celle de bénéficier d’une iconographie elle-même créée par l’auteur des récits littéraires, ce qui est une première dans l’histoire des grandes tentures narratives.

Des visites de l’atelier sont organisées chaque semaine pour permettre aux visiteurs de découvrir la fabrication de cette exceptionnelle tenture Tolkien. La plateforme de création de la Cité de la tapisserie accueille quant à elle une présentation du projet, sa genèse et le travail de préparation au tissage ; elle accueillera également ce premier tissage après la cérémonie de la tombée de métier prévue le 6 avril prochain.

(Source : Cité de la Tapisserie)

 

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            « Le pin noir d’eau triche » : inauguration officielle à Vitry

Didier Marcel, "Le Pin noir d'eau triche" /Photo db

Didier Marcel, « Le Pin noir d’eau triche » /Photo db

Ce samedi 15 octobre 2016 à 11h30, l’arbre fontaine de l’artiste Didier Marcel, intitulé Le pin noir d’eau triche, est inauguré au 79, boulevard de Stalingrad, à Vitry-sur-Seine. Une oeuvre qui vient s’ajouter aux quelque 140 déjà présentes dans tous les quartiers de la ville, aussi diverses que représentatives et signées d’artistes de renom. Depuis plus de cinquante ans, la commune s’est engagée  dans cette politique d’accompagnement des artistes et de mise à disposition du grand public de l’art contemporain. L’inauguration de Le pin noir d’eau triche sera d’ailleurs précédée, ce même samedi à 10h, d’un parcours commenté d’une dizaine de récentes acquisitions. 

C’est d’ailleurs lors d’un précédent parcours organisé par la Galerie municipale Jean-Collet, centre d’art contemporain municipal, qui a en charge la valorisation de ce musée à ciel ouvert, que nous avions pu découvrir cette nouvelle oeuvre de Didier Marcel, qui venait juste d’être installée sur ce « Boulevard des Arts », autre nom cet axe majeur jalonné de nombreuses oeuvres qu’est le boulevard de Stalingrad. (1)

Tout d’abord, une explication sur le titre – à déchiffrer à haute voix, bien sûr – de cet  arbre-fontaine, moulage très fidèle du tronc d’un pin noir d’Autriche, tiré en bronze et patiné. Si Didier Marcel (2) a choisi cet arbre, c’est pour la beauté et la régularité de son écorce, et aussi en écho à Beethoven,  enterré au cimetière de Vienne et qui a donné son nom à la rue voisine.

Le moulage a été réalisé en élastomère, technique qui permet une grande précision et qui ne comporte aucun risque pour l’arbre. Cette sculpture est égale- ment une fontaine. La municipalité souhaitait réintroduire l’eau dans la ville, sa dynamique et les jeux qu’elle permet. Didier Marcel a choisi pour cela de ne garder qu’une seule branche, par laquelle l’eau s’écoule. Jouant du rapport entre naturel et artificiel, cet arbre ne trompe personne avec son aspect tronqué et son unique branche ; et pourtant il crée le trouble par la qualité de sa matière et sa situation incongrue sur l’espace minéral qui lui sert de socle, la placette.

Entrée de la Galerie Jean-Collet © DeBelleschoses/db

Entrée de la Galerie Jean-Collet © DeBelleschoses/db

 

 

Galerie municipale Jean-Collet 
59, avenue Guy-Môquet
94400 Vitry-sur-Seine
Tél : 01 43 91 15 33

 

 

 

(1) Pour découvrir ce parcours, cliquer ici

(2)  » Didier Marcel est sculpteur et depuis la fin des années 1980 son travail évolue entre nature et culture. Son intérêt pour le paysage lui a permis de puiser dans cette formidable réserve formelle que représente son environnement naturel dans la région de Dijon. Ce qu’il donne à voir est volontairement artificiel et il ne le cache pas. Il propose une expérience singulière : les moulages d’empreintes laissées par le soc d’une charrue se relèvent au mur tel un tableau monochrome aux profonds reliefs, les rochers s’envolent dans le ciel, des troncs de chêne blanchis tournent tels des derviches, des toiles d’araignées de cristal capturent la lumière et redessinent l’espace au dessus de nos têtes. 
Didier Marcel cadre des fragments de nature et nous les rend en perturbant nos perceptions souvent trop codifiées de la réalité. »

Liste des oeuvres que le parcours du samedi 15 octobre 2016 permettra de découvrir:

Didier Marcel, Le pin noir d’eau triche, 2016 / 79, boulevard de Stalingrad
Béatrice Casadesus,Une nébuleuse, marcher dans le ciel, 2009 – 21/29 rue de la Concorde
Emilie Lemardeley, Babel Shelter, 2011 /15 rue Germain Pinson
Nathalie Junod Ponsard, Variations silencieuses, 2015 / 21-27 Boulevard de Stalingrad
Norman Dilworth, Orbite, 2010 / 12 boulevard de Stalingrad
Christian Bonnefoi, Sans titre, 2006 / 53 rue Jules Lagaisse
Catherine Viollet, Ventana, 2012 / 90 rue Jules Lagaisse
Jaume Plensa, Désir-rêve, 2011 / 110 Boulevard de Stalingrad

Jaume Plensa, "Désir-Rêve", 2011© ville de Vitry-sur-Seine

Jaume Plensa, « Désir-Rêve », 2011© ville de Vitry-sur-Seine

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unnamedDESIGNING DREAMS :
        A CELEBRATION OF LEON BAKST

Pour le 150ème anniversaire de la naissance du célèbre décorateur des Ballets Russes, le Nouveau Musée National de Monaco présente à la Villa Sauber Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst.

 du 23 octobre 2016 au 15 janvier 2017. 

Les décors et les costumes éblouissants que Léon Bakst conçut pour les Ballets Russes à Paris, Londres et Monte-Carlo, dans les années 1910 et au début des années 1920, ont participé au triomphe mondial de spectacles emblématiques tels que Schéhérazade, Le Spectre de la Rose ou L’Après-midi d’un Faune.

L’exposition Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst met en lumière les plus belles réalisations de Bakst pour la scène, mais elle entend aussi démontrer son influence décisive dans le domaine du design textile. Répondant à l’invitation du Nouveau Musée National de Monaco (NMNM), l’artiste Nick Mauss propose une nouvelle lecture de l’œuvre de Bakst et de son héritage, associant les éléments visuels et sensoriels de la scénographie d’exposition en une forme d’art.

L’exposition rassemble plus de 150 dessins, maquettes et costumes de scène, dans un parcours inédit inspiré par le rêve, documenté d’archives et ponctué d’œuvres de Jean Cocteau, Valentine Hugo ou George Barbier.

Enfin, l’influence des créations de Bakst dans la mode fait l’objet d’une présentation exceptionnelle de plusieurs modèles accessoirisés d’Yves Saint Laurent ainsi que des planches de la collection SAINT LAURENT rive gauche de 1991, directement inspirée par les dessins et costumes de Schéhérazade.

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La Cité de la tapisserie ouvre ses portes à Aubusson
                                   le 10 juillet 2016

AUBUSSON CITÉ TAPISSERIE

Edifiée en réponse à l’inscription en 2009 de la tapisserie d’Aubusson au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, la Cité internationale de la tapisserie a pour mission de conserver, enrichir et mettre en valeur ce savoir-faire précieux. Sur la base d’un projet à la fois culturel et scientifique, elle constitue une collection de référence qui reprend cinq siècles et demi de production en Aubusson.

Si elle se soucie du passé, la Cité de la tapisserie ne perd pas pour autant de vue l’avenir. Grâce à la mise en place d’un fonds régional pour la création de tapisseries contemporaines, elle participe à la relance de la création en Aubusson, notamment à travers un appel à projets qu’elle organise chaque année depuis 2010. L’institution veille également à la bonne transmission des savoir-faire de tissage et d’interprétation. Pour la première fois depuis près de 20 ans, une formation de liciers a été mise en place en partenariat avec le Greta Creuse.

La Cité de la tapisserie ouvre ses portes au public le 10 juillet 2016, au sein du bâtiment de l’ancienne École nationale d’Art décoratif (ENAD) d’Aubusson, entièrement réhabilité pour l’occasion. Porté par un syndicat mixte réunissant le Conseil départemental de la Creuse, la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et laCommunauté de communes Creuse Grand Sud, ce tout nouvel ensemble culturel et économique a pour objectif de fédérer les acteurs de la filière et de réaffirmer une identité singulière autour d’une savoir-faire mondialement reconnu.

En son sein, une scénographie inédite en trois espaces – Tapisseries du monde, les Mains d’Aubusson et la Nef des tentures – signée Frédérique Paoletti et Catherine Rouland. Inspirée des techniques du décor de théâtre, elle offre une véritable immersion dans l’univers de la tapisserie d’Aubusson avec le savoir-faire et son apprentissage en fil conducteur. Les surfaces d’exposition sont ainsi triplées par rapport à l’ancien musée départemental de la tapisserie dont la Cité a repris la gestion depuis 2011.

La Cité de la Tapisserie héberge également un centre de documentation à dimension européenne qui réunit les fonds de l’actuel centre de documentation départemental de la tapisserie d’Aubusson et celui de l’ancienne ENAD, un espace de formation, une plateforme de création contemporaine, une résidence d’artistes, un service éducatif, une pépinière, ainsi que des ateliers de liciers.
Source Made in Town /Léandra Ricou800-cite_tapisserie_logo

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                      TARMAC RENCONTRES

                          « VENIR D’AILLEURS, ÉCRIRE EN FRANÇAIS »

             Rencontres au Tarmac, la scène internationale francophone

                                             Le samedi 26 mars 2016

à 14h30

« Écrire en français, venir d’ailleurs »
intervention de Bernard Magnier

Depuis longtemps, des écrivains nés à l’étranger sont venus enrichir les lettres françaises, de la Comtesse de Ségur à Guillaume Apollinaire, d’Elsa Triolet à Cioran, Beckett ou Ionesco. Certains, nés ailleurs, ont gardé la trace de cette naissance dans leurs œuvres (Camus, Duras).
D’autres ont choisi le français après avoir écrit dans une autre langue (Milan Kundera, Hector Bianciotti, Agota Kristof, Jorge Semprun, etc).
Aujourd’hui, des écrivains issus d’Afrique, du Moyen-Orient, de la Caraïbe ou de l’océan Indien s’expriment à leur tour dans la langue qu’ils ont reçue en héritage de l’Histoire…

Cette conférence propose un inventaire de cette présence, d’en suivre les traces dans les œuvres et d’évoquer la relation pragmatique, amoureuse, conflictuelle, passionnée, de ces écrivains “venus d’ailleurs” avec la langue française.
En partenariat avec La Plume Francophone

TARMAC RENCONTRES

à 18h

« Né(e)s dans une autre langue, ils/elles écrivent aujourd’hui en français »

Rencontre avec Laura Alcoba (Argentine), Mahmoud Chokrollahi (Iran), Marzena Sowa (Pologne), Ryoko Sekiguchi (Japon), Shumona Sinha (Inde).

Ils sont nés à Beyrouth, à Buenos Aires, à Qom, à Varsovie, à Tokyo, ou à Calcutta. Par choix ou par nécessité, ils vivent en France et ont choisi de s’exprimer en français… Raisons et enjeux de ce choix. Cohabitation, connivence ou conflit entre les langues. Interférence et résurgence de la langue maternelle dans la langue française ? En quoi cette « nouvelle » langue est-elle un espace de liberté ?
La rencontre sera ponctuée par des interventions de La Plume Francophone

Entrée libre sur réservation au 01 43 64 80 80

 

TARMAC

 

Le Tarmac
159 avenue Gambetta
75020 Paris

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Cinéma :                        LES MONTEURS S’AFFICHENT                               

FESTIVAL MONTEURS

Nous les avons montés, les avez-vous vus ? : Après les chefs opérateurs, c’est au tour des monteurs (et monteuses) de voir leur indispensable travail et leur talent mis en lumière lors de ce 2ème FESTIVAL DES MONTEURS ASSOCIÉS qui a lieu du 9 au 13 mars 2016 au Cinéma La Clef, Paris 5ème. 

Au programme : 

• 8 films : documentaires et fictions, chaque projection suivie de discussions avec les monteurs, en présence des réalisateurs.
1 soirée spéciale courts-métrages, suivie d’un débat.
• 1 carte blanche aux monteurs québécois : projection d’un documentaire sur le poète québécois Gaston Miron, suivie d’un échange sur le film et la pratique du montage dans nos pays respectifs.
1 table ronde : le son au montage, orientée vers les étudiants en cinéma et les cinéphiles pour faire découvrir cet aspect primordial et très mal connu du montage.
• 1 exposition de photographies « Souvenirs de la salle de montage ».

Et des échanges autour d’un ou plusieurs verres !

Le Festival est organisé avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée et de la Société Civile des auteurs multimédia (Scam).

Pour le programme détaillé et les horaires, cliquer ici

Cinéma_La_Clef-

 

Cinéma La Clef
34 Rue Daubenton

75005 Paris
Tél. 09 53 48 30 54
info@cinemalaclef.fr

Pour le Festival : Tarif unique 6.5 € 

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 Cinéma

      CAMÉFLEX-AFC  : MAHMOUD KALARI à l’honneur pour l’édition 2016 

CAMEFLEX Affiche

Pour la quatrième année, l’Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique (AFC), organise Caméflex-AFC, une manifestation dont le but est de mettre en lumière un chef opérateur talentueux.

Après Ricardo Aranovich en 2012, Denis Lenoir en 2013 et Luciano Tovoli en 2015, Caméflex-AFC rend hommage au grand directeur de la photographie iranien Mahmoud Kalari, du 6 au 10 février 2016 au cinéma Le Grand Action à Paris.

 

Témoignage, poésie, cinéma politique, la carrière de Mahmoud Kalari est immense, ja- lonnée de plus de 60 films réalisés par de très grands metteurs en scène : A. Farhadi, A. Kiarostami, M Makhmalbaf…

Né en 1951 à Téhéran, Mahmoud Kalari a étudié la photographie aux USA avant d’inté- grer l’agence Sigma à Paris.

En 1980, il était cité parmi les 15 meilleurs photographes par Times Magazine.
Il entame sa carrière de directeur de la photo en 1985 avec Jadehay Sard, réalisé par Mas-soud Jafari Jossani, pour lequel il obtient le Best Cinematography Award à Téhéran.

Il obtient par trois fois ce même prix au Festival de Fajr en 1996 pour Gabbeh (film pour lequel il reçoit aussi le FujiFilm Motion Picture Award), en 1997 pour Leila, en 2011 pour Derakhte Golabi (film pour lequel il reçoit aussi le Silver Hugo au Chicago Film Festival).

Il est nommé en 1999 à Lodtz au festival Camerimage pour Le vent nous emportera, de Abbas Kiarostami (1), et il y recevra une Silver Frog en 2011 – une très haute distinction pour l’image – pour Une séparation, de Asghar Farhadi.

Mahmoud Kalari /DR

Mahmoud Kalari /DR

 

A l’occasion de cette nouvelle édition de CAMEFLEX-AFC  10 films dont 6 inédits en France seront présentés au public .

Mahmoud Kalari donnera une Master Class le 9 février à 20h30 au cinéma Le Grand Action, notamment en présence d’un autre grand de la photo : Darius Khondji, mais aussi Pierre-William Glenn, Jacques Bral, etc.

« Regards nouveaux » :
Sept films de court métrage seront projetés en première partie de certaines séances. Sélectionnés par les membres de l’AFC, ils feront l’objet d’une compétition et un prix pour l’image sera remis au lauréat.
Deux d’entre eux ont été réalisés en France à l’Ecole du Fresnoy et cinq ont été projetés aux 14èmes Rencontres d’Etudiants de Cinéma du Festival Interna- tional du Film de San Sebastian. Ils ont été réalisés et photographiés par des étudiants de toutes nationalités.

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(1) Ce film sera projeté en ouverture le samedi 6 février à 20h30

Pour voir le programme détaillé, cliquer ici 

Cinéma le Grand Action
5 rue des Ecoles
75005 Paris
01 43 54 47 62

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            Le Cirkelbroen à Copenhague : il ne suffit pas de passer le pont…

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photo Soeren Svendsen


Un nouveau pont a été inauguré le 22 août 2015 dans le quartier de Christianshavn à Copenhague. Si la ligne droite est le plus court chemin pour aller d’un point à un autre, ce n’est pas celle qu’a choisi l’artiste  Olafur Eliasson pour relier le quartier de Christiansbro et la Applebys Plads.  Ce « Cirkelbroen » (pont circulaire) est constitué de cinq plateformes en forme de cercle, chacune plantée d’un mat central, une sorte de voilier sans voilure…   Avec cette oeuvre, il s’agit pour Olafur Eliasson de dépasser le concept traditionnel de pont en créant un véritable espace urbain.

Pour celles et ceux qui ont visité la Fondation Louis Vuitton entre le 17 décembre 2014 et le 23 février 2015, Olafur Eliasson n’est pas un inconnu : il a été le premier artiste invité, avec l’exposition, Contact, spécialement créée pour le lieu. (1) Quelques années plus tôt, en 2002, l’artiste avait transformé le vestibule du Musée d’art moderne de la Ville de Paris en un champ de lave. .. Une manière pour cet artiste né en 1967 à Copenhague d’exprimer sa double origine,  islandaise  et danoise… (2)

À la fois passerelle et belvédère, “le Cirkelbroen crée de nouveaux espaces dans le front de mer, rend la mer plus proche et encourage les citoyens à réduire la vitesse et prendre un moment de pause. J’espère que le Cirkelbroen deviendra un nouvel espace urbain, un lieu de rencontre pour se retrouver en ville. Dans ma pratique artistique,  je travaille avec des éléments “ transitoires” à savoir le vent, le brouillard ou l’eau. Pouvoir créer une structure telle que celle du Cirkelbroen a été pour moi fantastique. Une structure qui représente parfaitement ce sens de fugacité: d’un coté la stabilité et la longue vie du pont, de l’autre le passage de l’eau qui crée l’accueillante ambiance du front de mer « , affirme Olafur Eliasson.

Inauguration du Pont circulaire/DR

Inauguration du Pont circulaire/DR

 

Avec le Cirkelbroen il sera plus facile de faire du vélo, se promener ou faire du jogging tout au long des canaux. Ce sera aussi un nouveau lieu de rencontre et un nouveau point d’observation invitant à la réflexion et à la découverte de perspectives inédites”, espère l’artiste.

Plus de 7.000 personnes ont participé à la cérémonie d’inauguration samedi 22 août, lors d’une très belle journée ensoleillée. Une affluence qui, pour Frank Jasen, maire de Copenhague « permet de penser que ce pont va  améliorer l’ambiance déjà animée de ce quartier».

Olafur Eliasson est aussi l’auteur de Your rainbow panorama, Une installation sur le toit du Musée de Aros : un couloir circulaire en verre qui représente toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et où les visiteurs peuvent jouir d’un panorama à perte de vue de la ville de Aarhus. 

L’artiste vit et travaille à Berlin où il s’est installé au milieu des années 1990. Son studio compte une centaine de collaborateurs.

Olafur Eliassion, "Your rainbow panorama"

Olafur Eliassion, « Your rainbow panorama », Aarhus

(1) http://www.fondationlouisvuitton.fr/exposition-olafur-eliasson-contact.html
(2) Avec Riverbed (2014-2015), Eliassion a reconstitué pierre par pierre un paysage islandais – ruisseau compris – dans l’une des salles du Louisiania Museum au Danemark.

Pour en savoir plus sur la pratique artistique d’Olafur Eliasson, lire l’entretien publié le 15/12/2014 sur lefigaro.fr

Le Cirkelbroen a été offert à la ville de Copenhague par la  Fondation Nordea

 

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FASHION MIX

Au Musée de l’histoire de l’immigration, Palais de la Porte dorée
du 9 décembre 2014 au 31 mai 2015 //PROLONGATION jusqu’au 28 juin 2015

en partenariat avec le Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris

Cristóbal Balenciaga, Ensemble robe et cape, haute couture, Collection Palais Galliera © Spassky Fischer

Cristóbal Balenciaga, Ensemble robe et cape,
haute couture, Collection Palais Galliera © Spassky Fischer

De Charles Frederick Worth à Azzedine Alaïa, de Mariano Fortuny à Issey Miyake et Yohji Yamamoto, ou encore Cristóbal Balenciaga ou Raf Simons… de nombreux stylistes et directeurs artistiques étrangers ont révolutionné la mode française et enrichie son histoire. FASHION MIX est une exposition hommage au savoir-faire français que créateurs russes, arméniens, italiens, espagnols, japonais, belges… font rayonner à travers le monde.

Yohji Yamamoto, Cape « Pierrot »,collection « Hollywood » Collection Palais Galliera © Spassky Fischer

Yohji Yamamoto, Cape « Pierrot »,collection « Hollywood »
Collection Palais Galliera © Spassky Fischer

Entre parcours personnels et histoire de la mode, FASHION MIX, conçue par Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, souligne l’apport fondamental des créateurs étrangers à la haute couture et au prêt-à-porter français et raconte une autre histoire de l’immigration, celles d’hommes et de femmes, artisans, créateurs contribuant à faire la renommée de Paris, capitale internationale de la mode.

Musée de l’Histoire de l’immigration
293 Avenue Daumesnil
75012 Paris
France
+33 1 53 59 58 60

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« GAULOIS D’ICI ET D’AU-DELÀ, UNE EXPOSITION PLEINE DE CELTES… »

Affiche-expo-Gaulois… au musée ARCHEA (à découvrir!)
Du 27 novembre 2014 au 17 mai 2015. 

Les nombreuses fouilles archéologiques qui se déroulent en région parisienne depuis une trentaine d’années mettent au jour des traces abondantes de la présence des Gaulois. Plusieurs découvertes spectaculaires montrent même que cette présence était loin de se limiter à quelques villages isolés au milieu de vastes forêts où les Gaulois chassaient le sanglier, mais au contraire, qu’il s’agissait d’une civilisation très avancée et ouverte sur le monde. ARCHÉA propose de partir à la découverte des dernières recherches dans le domaine.

À travers une présentation thématique, balayant une large période avant l’arrivée en Gaule des Romains, l’exposition évoque la vie de ces Gaulois du Parisis, implantés sur un territoire rural, tourné vers des pratiques d’agriculture et d’élevage. Artisanat domestique, artisanat spécialisé du verre, du métal ou de la céramique allant jusqu’à une véritable production artistique, les objets découverts donnent à voir les savoir-faire et les connaissances techniques de ces artisans comme la richesse des échanges commerciaux.

Les découvertes de nécropoles et notamment de spectaculaires tombes où le défunt est inhumé sur un char d’apparat, si particulières au nord de la Gaule, précisent notre connaissance des manifestations cultuelles et des pratiques funéraires, même si elles gardent parfois leur part d’ombre.

800px-Louvres_(95),_musée_Archéa,_rue_de_Paris

Exposition réalisée en partenariat avec le service départemental d’Archéologie du Val d’Oise (SDAVO), l’Institut national en recherche archéologique préventives (Inrap), le CNRS, et l’association Jeunesse préhistorique et géologique de France (JPGF). Elle bénéficie également du prêt de nombreux objets issus des collections du Conseil général du Val d’Oise, et notamment du Musée archéologique départemental, de celui de Seine-Saint-Denis, des services régionaux d’Archéologie d’Auvergne et d’Ile-de-France, du Centre archéologique européen de Bibracte, du Musée départemental de l’Oise et du musée Antoine Vivenel à Compiègne.

Musée ARCHEA
56 rue de Paris
95380 Louvres

Pour s’y rendre en transport en commun :
Ligne RER D, direction Orry-la-Ville ou Creil depuis Paris, station Louvres
(consulter les horaires sur www.transilien.com)
Compter environ 30 mn de trajet depuis Gare du Nord
La gare est à moins de 20 mn de marche à pied du musée

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         « The Hare in Paris »  : un café éphémère au Centre culturel irlandais

Centre culturel irlandais à Paris / DR

Centre culturel irlandais à Paris / DR


Le temps d’un week-end, The Hare,  créé à Dublin en 2013,  s’installe les 27 et 28 septembre 2014  au Centre culturel irlandais.  Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères du Forum des Instituts Culturels Etrangers (FICEP) à Paris (19-28 sept 14), dont le thème est cette année « Saveurs, couleurs ». C’est aussi l’occasion de découvrir le Collège des Irlandais où est installé le CCI. Le bâtiment édifié dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, avec sa bibliothèque patrimoniale et sa chapelle a été entièrement restauré entre 1997 et 2002.

En 2013, à l’initiative de l’artiste Fiona Hallinan – en résidence au CCI cet automne – et de la chef Katie Sanderson, le concept « The Hare » voyait le jour à Temple Bar, quartier branché de Dublin.  Réunissant cuisiniers, artistes et convives autour de mets végétariens aussi beaux que bons, le café éphémère a bien vite fait le plein. Fiona Halliman vient aujourd’hui poser ses casseroles et ustensiles dans la cour du CCI. The Hare se veut un lieu d’échange et de partage ouvert à tous.

"The Hare Café" /DR

« The Hare Café » /DR

Son nom The Hare, (Le Lièvre) le café éphémère le tient d’un navire de secours « SS Hare CWS », qui a apporté des vivres aux grévistes affamés lors du « 1913 lockout », l’un des plus grands conflits sociaux que l’Irlande ait jamais connu.

Au menu de « The Hare in Paris« , fromages, brack (brioche), bières et autres produits à l’accent irlandais à déguster, mais aussi des rencontres, discussions … Notamment une conférence avec deux chefs cuisiniers réputés sur un projet dans le Connemara autour de la mer et ses mets,  baptisé « Dillisk », du nom d’une l’algue qui pousse en abondance dans cette région. (2).

Sans oublier une structure conçue par trois artistes Dublinois : Dan Tuomey, Tanad Aaron Williams et Tom Watt. Inaugurée lors du Summer Rising au musée d’Art moderne de Dublin (IMMA) en juillet 2014, elle servira de bar dans la cour du Centre culturel irlandais.

"Tiki-Day, IMMA/ Juillet 2014 / Fiona Morgan

« Tiki-Day, IMMA/ Juillet 2014 / Fiona Morgan

Côté art, justement, le Cci accueille jusqu’à fin octobre Corpus, une exposition consacrée à l’Irlandaise Amanda Coogan, une artiste performeuse de stature internationale. Lauréate du  AIB Prize en 2004, elle a présenté son travail aux biennales de Venise et Liverpool, ainsi qu’à New York, Boston, Barcelone, Amsterdam et Dublin notamment.(3)

Enfin, ce « Lièvre » est l’occasion de découvrir le Collège des Irlandais, érigé entre 1769 et 1775 pour accueillir la communauté collégiale irlandaise, et qui « accueille » depuis 2002 et après d’importants travaux de restauration, le Centre culturel irlandais. (4)

© Katie Sanderson

© Katie Sanderson

 

(1) Horaires d’ouverture du café ce samedi et dimanche : 11h – 15h ; 18h – 22h.
(2) Dimanche 28 à 18h, entrée libre, en anglais, réservation conseillée
Programme du week-end et réservations sur le site du CCI
(3) Dans un autre registreon avait tout particulièrement apprécié l’exposition consacrée à l’architecte Peter Rice en 2013. 
(4) C’est en 1807 que la rue du Cheval Vert  est devenue « rue des Irlandais » .

Centre Culturel Irlandais
5, rue des Irlandais
75005 Paris
+33 1 58 52 10 30

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« SPECTRA », de Ryoji Ikeda : une tour de Lumière à Londres pour le         centenaire de la Première guerre mondiale. 

Spectra by Ryoji Ikeda, 2014 View from Lambeth Bridge by Olivia Rutherford.

Spectra by Ryoji Ikeda, 2014
View from Lambeth Bridge by Olivia Rutherford.

 

Pendant 7 jours, jusqu’au 11 août 2014, une colonne d’intense lumière s’élève dans le ciel de Londres, du crépuscule à l’aube. Ryoji Ikeda, compositeur de musique électronique et artiste visuel japonais, est l’auteur de cette oeuvre installée à Victoria Tower Gardens. Le coup d’envoi de « Spectra » a été donné le 4 août au soir, lors du service commémoratif de la Première guerre mondiale à L’Abbaye de Westminster.

Au même moment il était demandé à tous, particuliers et entreprises à travers tout le pays, d’éteindre les lumières à l’exception d’une seule pour commémorer l’événement…

THANK YOU TO EVERYONE WHO TURNED THEIR LIGHTS OUT FROM 10PM-11PM ON 4 AUGUST 2014, LEAVING ON A SINGLE LIGHT OR CANDLE TO MARK THE MOMENT THE UK ENTERED THE FIRST WORLD WAR, ONE HUNDRED YEARS AGO.

Spectra by Ryoji Ikeda, 2014 / View from Waterloo Bridge by Jonathan Perugia.

Spectra by Ryoji Ikeda, 2014 / View from Waterloo Bridge by Jonathan Perugia.

Il ne nous a pas été donné d’apprécier de visu l’apparition de Spectra dans le ciel Londonien, mais les photographies en donnent un aperçu plutôt saisissant! Sur place il est possible de se rendre à victoria Tower Gardens où sont installés les 49 projecteurs super puissants à l’origine de la « Tour de lumière », et où l’on peut écouter la « composition sonore » qui accompagne l’émission de lumière. (1)

Pour James Lingwood et Michael Morrris, les co-directeurs de Artangel qui produit et présente l’installation, « Spectra est une oeuvre sculptée dans le son et la lumière, une combinaison sublime des mathématiques et de l’architecture« . Ce qui est un assez bon résumé de l’art de Ryoji Ikeda où son, image, texte et architecture interagissent à partir d’un jeu complexe où «le son écrit l’image à l’écran, où l’image écrit le son dans l’espace acoustique».

Une création multimédia et multisensorielle qu’on peut découvrir  jusqu’au 21 septembre 2014 au « Lieu Unique » à Nantes  avec  l’installation Supersymmetry.  Ryoji Ikeda vit et travaille à Paris .

Laissons le dernier mot à Boris Johnson, le maire de Londres et co-commanditaire de Spectra : « La lumière que Spectra fait surgir  dans le ciel nocturne est un signe unificateur. Elle évoque comment la Première guerre mondiale a affecté tous les Londoniens, mais aussi comment avec tout le pays, ils ont été ensemble, restant unis pendant ces jours sombres »…

Spectra by Ryoji Ikeda, 2014 / View from Primrose Hill by Thierry Bal.

Spectra by Ryoji Ikeda, 2014 / View from Primrose Hill by Thierry Bal.

 

(1) Toutes proportions gardées, cela nous fait penser à The Light Hours l’installation présentée par Haroon Mirza à la Villa Savoye de Le Corbusier à Poissy au printemps 2014.

RYOJI IKEDA
spectra
Victoria Tower Gardens
Millbank, London SW1P 3JA

Voir la vidéo
Pour en savoir plus sur Ryoji Ikeda, cliquer ici

 

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                   « Sur les traces de Peter Rice« , au Centre culturel irlandais

9781843513919_p0_v1_s260x420On connait le nom des architectes, moins celui des ingénieurs qui ont permis aux projets de devenir réalités.  Cette exposition présente au grand public le travail de l’un des principaux ingénieurs du XXe siècle, l’Irlandais Peter Rice (1935-1992).

La pyramide inversée du Louvre, les coques de l’Opéra de Sydney, la tour de la Liberté… Ça tient comment? En partie grâce à Peter Rice, spécialiste des grandes structures en acier. Jusqu’au 30 juin 2013, le Centre culturel irlandais consacre une exposition à l’ingénieur connu pour ses solutions novatrices et son sens aiguisé de l’échelle et du détail. Les visiteurs pourront découvrir son œuvre à travers ses carnets de note, des films d’archives et six de ses projets: le Centre Pompidou, la Menil Collection à Houston, les Grandes serres de La Villette, le Nuage de La Défense, le Musée d’art de Groningue et le Théâtre de la Pleine Lune à Gourgoubès.

Le théâtre de Sydney / DR

Le théâtre de Sydney / DR

Originaire de Dundalk (Irlande), Peter Rice rejoint les ingénieristes londonien d’Ove Arup & Partners en 1956. Il en devient le directeur en 1977. Fondateur, en 1982, de l’atelier d’études et de créations techniques RFR Paris, Peter Rice, disparu en 1992 à l’âge de 57 ans, a collaboré avec les plus grands noms de l’architecture contemporaine : Renzo Piano, Richard Rogers, Norman Foster, etc.

Sans oublier le fait qu’il a été l’un des pionniers dans l’utilisation de l’informatique appliquée à l’architecture. « Peter Rice a su combiner les capacités contemporaines offertes par l’analyse informatique et les mathématiques, à sa sensibilité des matériaux, son goût pour la lumière naturelle et les structures« , écrit Kevin Barry, commissaire de l’exposition. Laquelle est aussi l’occasion de profiter de la cour du Collège des Irlandais, hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans le Ve arrondissement de Paris.

La pyramide inversée du Louvre /DR

La pyramide inversée du Louvre /DR

Le Centre culturel irlandais
5 rue des Irlandais
75005 Paris
Tél. : 00 33 (0)1 58 52 10 30

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Du Zhenjun,"Pollution", 2011 © Du Zhenjun. Galerie RX, Paris

Du Zhenjun, »Pollution », 2011
© Du Zhenjun. Galerie RX, Paris

Sous le titre Babel Empire, le château de Chambord présente du 23 mars au 27 avril 2014 une série de compositions photographiques et de dessins à l’encre réalisés par Du Zhenjun sur le thème de la Tour de Babel. L’artiste chinois revisite le mythe à l’aune d’une vision tragique du monde moderne à l’échelon planétaire. Ses images grand format sont le fruit d’une élaboration complexe mêlant des éléments numériques puisés sur internet et la technique traditionnelle du dessin à l’encre. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de la reconnaissance par la France de la République populaire de Chine.

Chambord, escalier à double révolution © DR

Chambord, escalier à double révolution © DR

On peut y voir aussi la rencontre entre deux architectures fruits de la démesure, l’une prenant d’assaut le ciel, l’autre incarnant un rêve de splendeur royale. D’ailleurs, en y regardant bien, le fameux escalier à double révolution du château n’a-t-il pas un air de Tour de Babel ? …

Artiste connu à l’international, Du Zhenjun est né à Shangaï en 1961, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Shangaï et de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rennes. Il vit depuis une décennie entre Paris et sa ville natale.

« Depuis 15 ans et au gré de très nombreuses expositions (notamment à la Conciergerie de Paris, au Lieu Unique de Nantes, au musée-château d’Annecy ou récemment au ZKM de Karlsruhe), Du Zhenjun s’est imposé comme un vidéaste singulier, proposant des installations interactives qui, sous une apparence ludique et volontairement spectaculaire, induisent une dimension satirique qui dénonce la manipulation et la désinformation qui submerge l’homme contemporain. »

Du Zhenjun, "Old Europe", 2010 © Du Zhenjun. Galerie RX

Du Zhenjun, « Old Europe », 2010 © Du Zhenjun. Galerie RX, Paris

Avec la série consacrée à Babel, si le médium change,  les questionnements demeurent. « Dans la lignée de la dénonciation, dans l’Ancien Testament, de la folie et de l’orgueil des hommes, dans la malédiction attachée aux limites de la communication entre eux, l’artiste chinois donne comme un précipité, par ses photographies, de la société contemporaine organisée selon des flux insensés, dominée par la technologie numérique, et vouée à une mondialisation dont l’emballement semble échapper à ceux-là mêmes qui y participent. Surinformé, enivré par son propre mouvement et saturé par ses productions multiples, le monde de Zhenjun est celui des jungles urbaines dans lesquelles l’inflation des signes rend vaine toute tentative de lisibilité, voire d’intelligibilité. »

Avec la technique du collage d’éléments provenant de l’Internet mondial, la Babel de l’artiste chinois est à la fois apocalyptique et planétaire.

Simultanément une autre exposition est présentée au château de Chambord, célébrant 50 ans de relations artistiques franco-chinoises : De DE GAULLE à FAN BINGBING présente une cinquantaine de personnalités du monde culturel chinois saisies par le Studio Harcourt Paris.

Un vaste programme de rénovation et de réhabilitation du Domaine de Chambord a été lancé depuis septembre 2013, avec  pour objectif d’atteindre un million de visiteurs en 2019 ( 775 000 en 2012).

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                Exposition RAYMOND CAUCHETIER au salon de la Photo 

"À bout de souffle", JL Godard, 1959 © Raymond Cauchetier

« À bout de souffle », JL Godard, 1959 © Raymond Cauchetier

Le Salon de la photo, qui se tient du 7 au 11 novembre 2013 à Paris , rend hommage à Raymond Cauchetier, photographe humaniste et personnalité emblématique de la photographie de plateau de la Nouvelle Vague. « Quand j’ai vu « A bout de souffle », quand j’ai compris que j’assistais à une révolution du Cinéma, je ne me suis pas contenté de quelques images attendues, j’ai fait du reportage sur le film« .
Pour cette rétrospective, 150 photographies seront présentées au Parc des expositions de la Porte de Versailles.

 

Raymond Cauchetier est né en janvier en 1920 à Paris dans le 12ème arrondissement.

Quelques dates pour retracer son parcours:

Cambodge, 1955 © Raymond Cauchetier

Cambodge, 1955 © Raymond Cauchetier

1951, Militaireil est basé à Saigon où il coiffe les services de presse des unités de l’Armée de l’Air puis parcourt l’Indochine où son général le parachute, par défaut,  photographe pour réaliser un album photos destiné au personnel des unités aériennes. Il participe à toutes les missions d’envergure, le général de Gaulle le décorera de la Légion d’Honneur. Démobilisé en 1954, il reste en Indochine, il  y photographie les villes, les gens et les paysages, découvre le Vietnam, le Laos et le Cambodge. 

1957 est l’année de la reconnaissance au Japon, qui le salue comme l’un des photographes majeurs de l’époque, et aux Etats-Unis où une exposition itinérante organisée par Smithsonian Institution , « Faces of Vietnam », parcourra le pays pendant plusieurs années. Puis, retour à Angkor où il reçoit un télégramme du producteur de Marcel Camus pour faire les photos du film Mort en Fraude. Ce sont les débuts de la Nouvelle Vague, il devient photographe de plateau, avec notamment, Jean-Luc Godard. II fait ce qui doit être la plus célèbre image de Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo sur les Champs-Elysées dans « A bout de souffle ».  Il travaille ensuite sur « Lola », le premier long métrage de Jacques Demy, « Adieu Philippine » de Jacques Rozier, « Jules et Jim » de François Truffaut, « Landru » de Claude Chabrol …
"Lola", J. Demy © Raymond Cauchetier

« Lola », J. Demy © Raymond Cauchetier

Il arrête sa vie sur les plateaux en 1968 pour diriger une revue de romans-photos éditée par Dargaud« Bonjour Bonheur », média très en vogue à l’époque.

1967, Norodom Sihanouk, roi du Cambodge, l’invite pour photographier son pays en vue de lancer une vaste opération de promotion touristique. S’ensuit une collaboration avec les éditions Rizzoli qui lui commandent une série sur les grands Monuments du Monde.

2005une exposition intitulée Saigon 1955/Ho Chi  Minh Ville 2005   met en parallèle les images de Raymond Cauchetier et celles, plus récentes, prises par l’Armée de l’Air vietnamienne. L’installation, dans un parc de la ville, sera vue par plus d’un million de personnes en trois mois.

2012, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, de Los Angeles, qui gère la cérémonie des Oscars, a présenté pendant deux mois à Hollywood les photos de cinéma de Raymond Cauchetier.

Agnostique, et néanmoins fervent admirateur de l’extraordinaire élan spirituel qui anime l’Art médiéval, il est par ailleurs membre de la Société Française d’Archéologie, et sillonne l’Europe depuis 1973, pourphotographier nombre de magistrales sculptures romanes encore ignorées. C’est assurément le plus grand patrimoine d’images sur cette thématique.

"Adam et Ève", Neuilly-en-Donjon © Raymond Cauchetier

« Adam et Ève », Neuilly-en-Donjon © Raymond Cauchetier

(Source :  Salon de la photo)

  

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           « PAQUEBOT FRANCE, DESIGN EMBARQUÉ » à Saint-Etienne

affiche_le_franceLe musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne présente pour une dernière escale, du 04 octobre 2013 au 28 février 2014,  les collections Paquebot France, une exposition itinérante qui a débuté en février 2011 au Musée de la Marine de Paris. Loin des rivages de l’Atlantique, au cœur d’un bassin de tradition industrielle et de design, Saint-Etienne propose un regard original sur cet emblème de la France des années 60.

L’exposition permet d’aborder les grandes innovations industrielles et de design, embarqués comme fer de lance des savoir-faire des territoires régionaux. A travers l’utilisation nouvelle de matériaux, le visiteur découvre comment l’aluminium, le Rilsan ou encore la fibre de verre ont été anoblis pour l’aménagement, le confort et la décoration de ce palace flottant. Autant d’inventions au service du luxe et de la fonctionnalité, faisant du transatlantique un ambassadeur made in France …

© Musée de la Marine

© Musée de la Marine

Explorer le France, c’est aussi retracer toute l’histoire de la construction d’un emblème national, du début de sa conception en 1953, à son voyage inaugural en 1962,  jusqu’à sa reconversion dans les années 80 et  la fin de sa carrière en 2003.

France, dernier grand liner transatlantique français qui reliait l’Europe aux Etats-Unis en 5 jours, reste l’illustration de la transition, en pleine concurrence avec l’avion, des grands paquebots vers les navires de croisière actuels.

© Musée de la Marine

© Musée de la Marine

Le commissariat général de l’exposition est assuré par Nadine Besse, Conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée d’Art et d’Industrie et Franck Sénant, Ingénieur du patrimoine, conservation régionale des Monuments Historiques, direction régionale des Affaires culturelles Rhône-Alpes.

L’exposition est aussi l’occasion de découvrir le Musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne, magnifique édifice dont l’architecture intérieure a été rénovée par Wilmotte et ses collections patrimoniales des  armes, cycles et rubans, les trois fleurons de l’industrie et du savoir faire stéphanois au fil des siècles.

Escalier monumental du Musée de l'art et de l'industrie © DR

Escalier monumental du Musée de l’art et de l’industrie © DR

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« ARSENAL DE BREST : PHOTOGRAPHIES & TERRITOIRES, 1860 – 1914″

Exposition au Musée national de la Marine, Château de Brest,
du 31 mai au 12 novembre 2013

Décidément, on ne quitte pas la mer… Plus de 150 ans après l’ouverture de l’atelier photographique de Brest en 1860, le musée national de la Marine vous invite à découvrir l’exposition  Arsenal de Brest : photographies & territoires, 1860-1914  qui dévoile la production jusqu’ici inédite de cet atelier.

« Le Courbet », cuirassé d'escadre à Brest, 23 septembre 1900, vue positive d'après négatif sur plaque de verre au gélatino-bromure d'argent, 18 x 24 cm. © musée national de la Marine/A. Fux

« Le Courbet », cuirassé d’escadre à Brest, 23 septembre 1900, vue positive d’après négatif sur plaque de verre au gélatino-bromure d’argent, 18 x 24 cm. © musée national de la Marine/A. Fux

Créés vers 1860, à Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon, les ateliers photographiques des arsenaux avaient pour mission de documenter l’activité des ports militaires afin de permettre au ministre de la Marine à Paris d’être informé de l’avancée des travaux entrepris pour moderniser la flotte.

Les photographes, qui sont restés anonymes, ont tiré parti de la géographie unique du site de l’arsenal de Brest pour construire des images d’une grande rigueur formelle dont il nous reste des panoramas grandioses.

À travers plus de 80 épreuves sur papier albuminé et de négatifs sur plaque de verre, ce patrimoine photographique offre, par le prisme de l’image, une vision des infrastructures, des sites majeurs et de l’activité d’un arsenal d’autrefois, aujourd’hui disparu.

Le parcours de l’exposition s’inspire de l’emprise topographique de l’arsenal sur la ville de Brest et ses alentours. Il est ponctué de descriptions contemporaines publiées dans la Revue maritime et coloniale de 1866.

Cette exposition s’inscrit dans l’événement  Il était une fois l’Arsenal de Brest  organisé par le service culture – animation – patrimoine de la ville de Brest, le musée des beaux-arts de Brest métropole océane, le centre atlantique de la photographie et le musée national de la Marine.

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Exposition  « LES PORTS DU MONDE« , ports d’Europe, en quête de nouveaux mondes

À Dunkerque, du 2 juin 2013 au 12 janvier 2014

Une Exposition proposée dans le cadre de Dunkerque 2013 – Capitale régionale de la culture

Vue panoramique du port de Dunkerque après creusement des bassins Freycinet, fin du XIXe siècle © Musée portuaire de dunkerque

Vue panoramique du port de Dunkerque après creusement des bassins Freycinet, fin du XIXe siècle © Musée portuaire de Dunkerque

Par leur ouverture sur le monde maritime, les ports sont depuis l’Antiquité des lieux d’échange et de rencontres, facteurs d’enrichissement économique et culturel des territoires. Ils ont largement participé à la construction d’une identité européenne commune. Souvent associés à des villes monde, ces lieux en constante mutation sont des catalyseurs qui ont stimulé la prise de risque, l’esprit d’aventure et d’innovation. Ces enjeux seront évoqués à travers une douzaine d’exemples représentatifs de la diversité et de la complémentarité des ports européens, du Moyen-Age à la période contemporaine.

Cette exposition est conçue avec la collaboration de grands musées maritimes européens avec lesquels le musée entretient des relations privilégiées : Barcelone, Gdansk, Rotterdam, Aberdeen,Anvers, Esbjerg, Londres, Kotka, Flessingue, Venise et Gênes. Elle offrira à tous les visiteurs une occasion unique de découvrir de remarquables collections représentatives du patrimoine maritime européen de la mer du Nord à la Méditerranée.

Communiqué du Musée portuaire de Dunkerque / 03 28 63 33 07

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                              CHARTRES, « Capitale du parfum » ?….

chartres_parfums_2013Et si la capitale du parfum n’était pas Grasse, mais Chartres? La ville est en effet au coeur d’une véritable Cosmetic Valley, devenue un centre mondial de ressources en parfumerie cosmétique. Bon nombre de grandes entreprises se sont installées à Chartres ou à proximité, comme Guerlain, Nina Ricci, Paco Rabanne, entre autres… 

Si depuis plusieurs années, la ville s’est fait remarquer avec sa semaine thématique « Chartres en Parfums », elle l’est aussi maintenant avec « L’Esprit du Parfum », un nouvel espace dédié à des ateliers-conférences sur le parfum et situé juste en face de la cathédrale.

Dans l’espace « L’Esprit du Parfum », il existe dorénavant une très belle et intéressante exposition d’anciens flacons des plus grands parfumeurs de l’Entre Deux Guerres –  Patou, Chanel, Houbigant -,  flacons pour la plupart issus de la collection Seris de la Rochelle. Il y a aussi depuis peu, le parfum de Chartres « Autrica », dérivé de l’ancien nom de Chartres, Autricum.

Par ailleurs, depuis une dizaine d’années un congrès « Parfums & Cosmétiques » réunit à Chartres quelque 500 professionnels du secteur. La prochaine et 11ème édition se tiendra les 20 & 21 Novembre 2013 à Chartrexpo.

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Source : AJP (Association des Journalistes du Patrimoine)

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                 Les papiers Canson habillent le Petit Palais pour l’été.

Les vingt colonnes de la façade du Petit Palais se parent de  couleurs éclatantes pour la durée de l’été. Ces couleurs sont celles des papiers Canson à l’occasion de l’exposition des œuvres des 39 artistes sélectionnés pour le Prix 2013 du Fonds Canson pour l’Art et le Papier,   du 5 au 16 juin au Petit Palais. 

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« Nous avons souhaité mettre en scène notre papier à l’occasion de la remise de notre Prix au Petit Palais. Ce projet artistique conjugue le papier avec le passé, le présent et même le futur par la mise en évidence de l’intemporalité, de la jeunesse, de la capacité à s’adapter à toutes les formes de créations de cette matière millénaire. Surtout, quand il s’agit de réveiller avec de la couleur un monument historique. Le papier peut raconter de multiples histoires et servir de multiples propos d’artistes. Ce projet artistique en est une belle démonstration par sa simplicité » explique Stéphane Hamelin, Président du Fonds Canson®  pour l’Art et le Papier. (1)

Ce prix est décerné par un jury international de personnalités du monde de l’art et de la culture.  Il récompense un nouveau talent dont le support d’expression est le papier, aussi bien dans le dessin que sous d’autres formes créatives.

Pour cette édition 2013, le jury, présidé par l’artiste chinois Yan Pei-Ming, a récompensé Virginia CHIHOTA qui l’a emporté sur les quatre autres finalistes. Née en 1983 au Zimbabwe, la lauréate vit et travaille actuellement à Tripoli, en Libye. (2) Les oeuvres des 39 jeunes artistes  sélectionnés pour cette dernière édition du Prix Canson investissent le Petit Palais jusqu’au 16 juin 2013.

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(1) Quelques chiffres : la réalisation de cette façade inédite aura nécessité 500m2 de papier, 500m2 de toile, 610 oeillets, 55 litres de vernis, 55 litres de medium acrylique, 80kg de colle, 200 mètres de sandow …

Prix CANSON 2013

Virginia Chihota © Pascal Baril

 (2) « Utilisant aussi bien la gravure, la peinture, l’impression ou la sérigraphie, Virginia CHIHOTA s’astreint dans la création de ses dessins  à une discipline très stricte. Ses dessins de la série Fruit of the Dark Womb mettent en scène, dans différentes situations dramatiques, une poupée habituellement utilisée pour évoquer la fertilité dans les rites animistes de son pays« .

Expositions récentes : Isolation, Gallery Delta, Harare (2012); Idea of Self, National Gallery of Zimbabwe, Harare (2012); Duo, Virginia and Portia, Gallery Delta, Harare (2012); Une terrible beauté est née, Lyon Biennale, Lyon (2011).

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             URGENT :  Ne laissons pas mourir LA QUINZAINE LITTERAIRE 

QUINZAINE LITTERAIRE AFFICHEEn 2009, la Quinzaine Littéraire fêtait son numéro 1000. Sur la couverture signée Jacques Monory, la revue littéraire créée en 1966 par Maurice Nadeau apparaissait en « souriante gaillarde« , main levée avec un  « V » de la victoire : oui la Quinzaine littéraire avait survécu, maintenant contre vents et marées son indépendance financière et intellectuelle.  Fait rarissime dans l’univers actuel de la presse… 

Quatre ans plus tard Maurice Nadeau (102 ans) lance un appel qu’il est difficile de ne pas qualifier de désespéré :  » C’est de mort, en effet, qu’est menacée La Quinzaine littéraire : pas dans six mois, pas dans un an, comme elle l’a souvent été durant les quarante-sept années de son existence, écrit-il, mais dans les semaines qui viennent« .

Il poursuit :

« Rien d’étonnant vu la situation actuelle de la presse écrite, rien d’étonnant pour un périodique qui n’a jamais voulu se mettre « au goût du jour » et a refusé de céder aux sirènes publicitaires pour conserver la liberté et l’indépendance auxquelles il est tellement attaché.

En effet, depuis 1966, La Quinzaine littéraire n’a cessé de défendre une certaine qualité de l’écriture et de la pensée, et de privilégier la lucidité dans tous les domaines du savoir. Et cela grâce au concours de plus de huit cents contributeurs : écrivains, universitaires, journalistes.

Allons-nous nous laisser faire et voir disparaître le journal ? 

Nos avocats, Maîtres Emmanuel Tordjman et Benoît Huet (Lysias Partners), proposent pour assurer la pérennité du journal de mettre en œuvre une solution permettant la poursuite de l’activité de La Quinzaine tout en garantissant le respect de son identité. Cette solution a fait ses preuves pour d’autres médias mais suppose une mobilisation massive. Elle consiste en la création d’une société participative comportant deux collèges (l’un regroupant les lecteurs et amis de La Quinzaine, l’autre les contributeurs) pour recapitaliser la SELIS, société exploitant La Quinzaine.  

Par l’intermédiaire de cette société, chacun – ami, écrivain, journaliste, ou contributeur – pourra devenir actionnaire et propriétaire de « son » journal. 

Cette proposition a notre agrément.

 Elle va dans le sens des convictions d’indépendance que nous avons toujours défendues depuis 1966. Il reste à la mettre en œuvre. Pour nous aider dans cette tâche, nous avons reçu le soutien d’un homme de presse, Philippe Thureau-Dangin, ancien président de Courrier international et de Télérama.

 Chers lecteurs, chers contributeurs, et amoureux de La Quinzaine, le temps presse. Aidez-nous à défendre et à promouvoir la littérature et la culture. 

Nous comptons sur votre participation, sur vos initiatives pour faire connaître La Quinzaine et son nouveau projet, sur votre dévouement pour l’aventure intellectuelle et littéraire qui est la nôtre, et dont vous pouvez, davantage encore, devenir les acteurs.

Maurice Nadeau en 2005 dans son bureau de la Quinzaine et de sa maison d'édition © db

Maurice Nadeau en 2005 dans son bureau de la Quinzaine et de sa maison d’édition © db

Dès à présent, vous pouvez vous rendre sur le blog de soutien au journal, qui sera prochainement en lien avec la plateforme de financement participatif en ligne, ou bien envoyer un chèque à l’adresse postale du journal* à l’ordre de la  Société des contributeurs et lecteurs de La Quinzaine littéraire (SCLQL) ». Le montant minimum est fixé à 100 €. Il vous permettra d’obtenir en retour des parts dans la SCLQL et de participer à notre projet. Un versement inférieur à cette somme pourra, d’autre part, être effectué à l’Association des Amis de La Quinzaine**.

Nous vous rappelons enfin que les investissements dans les sociétés donnent droit à des avantages fiscaux sous certaines conditions.

À vous donc de prendre la parole. À vous de prouver que vous ne laisserez pas mourir La Quinzaine littéraire ! »
                                                                  Maurice Nadeau

* SCLQL, 135, rue Saint-Martin, 75194 Paris Cedex 04.

** Association des Amis de La Quinzaine littéraire,
135, rue Saint-Martin, 75194 Paris Cedex 04.

N.B. Pour s’abonner en ligne : http://www.quinzaine-litteraire.presse.fr
N.B. Mail de contact : ql@quinzaine-litteraire.net

Pour en savoir plus sur Maurice Nadeau, lire l’article publié sur ce blog à l’occasion de ses 100 ans…

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                                     Marcel Duchamp : happening ultime 

Marcel Duchamp (1887-1968), lettre tapuscrite signée, adressée à Pierre Belfond, datée du 29 septembre 1968, timbre du 1er octobre, enveloppe conservée avec accusé de réception (vente Artcurial du 26 mars 2013)

Marcel Duchamp (1887-1968), lettre tapuscrite signée, adressée à Pierre Belfond, datée du 29 septembre 1968, timbre du 1er octobre, enveloppe conservée avec accusé de réception (vente Artcurial du 26 mars 2013)


… et involontaire, sous forme de lettre.

« Pour un ready-made, c’en est un fameux… On va découvrir en salle des ventes un document curieux, dont l’estimation est impossible mais qui pourrait bien séduire le musée de Philadelphie, le Getty Institute ou un oligarque fortuné des pays émergents : la dernière missive de Marcel Duchamp. Adressée à un éditeur, Pierre Belfond, elle n’a rien d’un double sens. Elle l’enjoint simplement de lui payer au plus vite ses d roits d’auteur pour une série d’Entretiens menés avec le critique Pierre Cabanne. Datée du 29 septembre 1968, elle est en réalité postée (avec accusé de réception) le 1er octobre, jour d’une soirée arrosée chez Marcel et Teeny Duchamp, au 5 rue Parmentier, à Neuilly, où sont présents Robert Lebel et Man Ray. Duchamp se montrera plus rapide que la poste : quand Belfond reçoit la lettre, le 3 octobre au petit déjeuner, l’artiste s’est déjà éteint, la veille, à une heure du matin. C’est le dernier happening de Duchamp : une lettre morte…
• La dernière lettre de Duchamp fait partie de la vente «Autour des Cahiers du regard, collection Pierre et Franca Belfond», le 26 mars 2013 chez Artcurial, qui comprend des œuvres de Man Ray, Wols, Masson, Picabia, Kandinsky, Vasarely, etc. » (Source : ArtAujourd’hui Hebdo)

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                      Beau doublé pour la  gastronomie française à Lyon 

BOCUSE DOR 2013La France vient de remporter successivement La Coupe du monde de la pâtisserie et le Bocuse d’Or 2013. les deux manifestations se déroulaient dans le cadre du Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation  (SIRHA) qui se tient tous les deux ans dans l’ancienne capitale des Gaules… 

Pour cette 13ème édition de la Coupe du Monde de pâtisserie, 22 équipes de pâtissiers des cinq continents, composées chacune de trois candidats – pour les catégories sucre, glace,chocolat –  se sont affrontées. Au terme de dix heures de compétition,  c’est donc l’équipe française qui a emporté, devant le Japon et l’Italie, la médaille d’Or (un vase de Sèvres créé par par Antoine Arnaud), ainsi que 21.000 €.

Entremets chocolat/ France

Entremets chocolat/ France

L’équipe était menée par Quentin Bailly, catégorie chocolat. Ce chef chocolatier chez Philippe Rigollot à Annecy, avait déjà remporté le Trophée Pascal Caffet 2009, la médaille d’or aux élections nationales des Olympiades des métiers, et le Trophée Louis Berger. Il avait à ses côtés dans les catégories Sucre et Glace, respectivement Mathieu Blandin de chez Pascal Caffet à Troyes et Joffrey Lafontaine, de chez François Gimenez à Lyon. (1)

Quant au Bocuse d’Or, c’est le jeune chef Thibaut Ruggiéri qui l’ a remporté, devant le Danois Jeppe Foldager et le Japonais Noriyuki Hamada, respectivement Bocuse d’argent et de bronze.  Depuis la création en 1987 du trophée par cette figure tutélaire de la gastronomie française qu’est Paul Bocuse (87 ans) la France a remporté sept  victoires. Chef adjoint chez Lenôtre à Plaisir (Yvelines), Thibaut Ruggieri, originaire de Megève, a conquis le jury de cette 14ème édition (2) avec notamment son « filet de boeuf dans l’idée d’un Rossini » et son turbot aux « perles d’infusion aux herbes ».

France, plat de viande Bocuse d'Or 2013

France, plat de viande Bocuse d’Or 2013

(1) Mathieu Blandin a participé au concours « Les nouveaux entremets » au salon Egast de Strasbourg, en 2008 et 2010. Il a également été finaliste aux Olympiades des Métiers, en 2003, et au concours des Meilleurs apprentis de France en 2001.
Joffrey Lafontaine a été finaliste pour le titre de Meilleur ouvrier de France glacier en 2007, il a remporté la 5ème place au Master International des Desserts glacés en équipe, en 2005,  et le Prix de l’Excellence en tant que jeune espoir pour le titre de Champion de France de sculpture sur glace, en 2001.

(2) Un jury de 24 membres présidé par le Danois Rasmus Kofoed, Bocuse d’Or 2011. A noter que le président du SIRHA est Jérôme Bocuse, fils de Paul.

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                                 Bonne nouvelle pour le Le Chêne de Flagey  

Gustave Courbet, "Le chêne de Flagey", 1864 ©DR

Gustave Courbet, « Le chêne de Flagey », 1864 ©DR

Le Conseil général du Doubs prêt à racheter le tableau de Gustave Courbet !
Le Conseil général du Doubs, qui avait lancé en avril dernier une souscription publique et un appel à mécénat d’entreprise, est sur le point de finaliser l’achat du tableau de Gustave Courbet : Le Chêne de Flagey. La somme de 4 millions d’euros est pratiquement réunie.

L’État, les collectivités, les entreprises, les associations et habitants de la région et d’ailleurs se sont tous mobilisés pour ce projet. Résultat :  2,5 millions € de dons proviennent des entreprises et professions libérales tandis que les dons de plus de 1 000 souscripteurs privés ont permis de récolter environ 200 000 €.

Ces dons seront complétés par le ministère de la Culture, le Conseil général, le Conseil régional et d’autres collectivités du Doubs afin d’atteindre les 4 millions d’euros demandés par le propriétaire japonais.

La souscription publique prendra fin le 31 décembre et le tableau pourrait alors faire son grand retour dans le Doubs en janvier 2013.

Pour en savoir plus sur le tableau et les enjeux de son retour au « pays natal », lire l’article

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                                          Happening fromager à BesançonLes Bisontins ou ceux qui seront de passage à Besançon le vendredi 31 août 2012, pourront assister à la performance de Frédéric Jaunault. Au Marché des Beaux Arts,  ce Meilleur Ouvrier de France 2011, également champion d’Europe de sculpture sur fruits et légumes, va s’attaquer à une meule de comté de 40 kg pour la transformer en oeuvre sculptée, objet d’exposition plus que de dégustation…

Ce n’est pas la première fois que Frédéric Jaunault éprouve son talent de sculpteur alimentaire sur le fromage : sous ses mains des meules de gruyère suisse sont devenues rosaces ou bas-relief…

Pour l’opération bisontine, il aura pour complice le maître-fromager Didier Tardiveau. Ce spécialiste des comtés de 16 à 36 mois d’affinage (et même 40 mois pour les fêtes de fin d’année) accueillera l’artiste dans son échoppe gourmande, Le Trou de souris, et exposera son œuvre.

Le Trou de souris
Marché des Beaux Arts
Rue Goudimel
25000 Besançon
Tel : 03 81 83 26 09

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                                                    PATHÉ MARCONI  à CHATOU,
                                       ou la disparition de La Voix de son Maitre

Dans son ouvrage, PATHÉ MARCONI  à CHATOU, De la musique à l’effacement des traces, Jean-Luc Rigaud non seulement nous rappelle une mémoire industrielle disparue mais nous invite également à comprendre pourquoi elle a pu être effacée dans une indifférence quasi générale. D’autant plus que cette mémoire se logeait dans un patrimoine d’architecture industrielle Art Déco tout à fait digne d’intérêt.

CARTE POSTALE COLLECTION PIERRE ARRIVETZ

Rasée en 2004, douze ans après sa fermeture, l’usine Art Déco Pathé Marconi, a disparu du paysage de Chatou (Yvelines). Répertoriée depuis 1986 à l’Inventaire Général DRAC Ile-de-France. mais non classée, elle ne manquait pourtant pas d’atouts pour que – au plan local comme au plan national – on s’intéresse à sa survie, sous une forme ou une autre.

À commencer par son histoire qui évoque l’aventure française dans l’univers mondial du son et du disque, depuis les pionniers Charles et Emile Pathé, fondateurs en 1897 de  la Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision, aux derniers ouvriers qui ont fait vivre le site jusqu’en 1992. Avec, aux meilleurs jours, une production de 20 millions de disques par an, ainsi que postes TSF et gramophones puis électrophones, tandis que les premières télévisions étaient fabriquées également sur le site de Chatou jusqu’en 1958. Sans oublier  Scott de Martinville, inventeur français du « phonaugraphe » en 1857, vingt ans avant Edison.

Dans son livre, PATHE MARCONI  à CHATOU, De la musique à l’effacement des traces (1), Jean-Luc Rigaud rend justice à cette histoire, mais pose aussi la cruelle question du pourquoi de l’abandon du site. L’usine, (la seconde, édifiée au début des années 1930) était la dernière réalisation Art Déco en Europe continentale, réalisé par le cabinet londonien Wallis, Gilbert et Partners. Pourquoi la ville a-t-elle sciemment laissé la friche industrielle dépérir et  permis son effacement au bulldozer ? La spéculation immobilière, l’ignorance et le désintérêt ? Sans doute en partie, mais l’auteur pointe aussi une querelle d’image pour une cité qui préfère avancer celle de « ville des impressionnistes » que celle d’une industrie (fut-elle un fleuron) déchue….

Source : Patrimoine-en-blog

(1) ouvrage publié aux Editions Classiques Garnier, collection « Histoire des Techniques », Paris  2011.

Pour en savoir plus sur l’histoire du site et son lien avec l’histoire de l’industrie du phonographique : http://chatounotreville.hautetfort.com/chatou-dans-l-industrie-phonographique/

Un contre-exemple de préservation et reconversion réussie d’un site industriel, à la fois en lieu de mémoire et centre artistique et culturel, celui des usines de papiers peints LEROY à Saint-Fargeau.

       

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                                      Caen retrouve une œuvre volée il y a 90 ans

Considérée comme le chef-d’œuvre de Marie-Gabrielle Capet (1761-1818), le Portrait du sculpteur Jean-Antoine Houdon travaillant au buste de Voltaire, cette miniature peinte sur ivoire en 1800, avait été légué au musée en 1894 par M. Ernest Lefébure de Sancy. Volée trente ans plus tard, sa trace est perdue jusqu’au 24 janvier 2012 où elle est repérée à l’Hôtel Drouot.

Cette grande miniature (17,2 x 13,2 cm) a été identifiée par un amateur vigilant, quelques heures avant le début de la vente publique, ce qui a permis au directeur du musée des Beaux-arts de Caen, Patrick Ramade, de demander son retrait de la vente par mesure conservatoire. L’authentification de la pièce a été possible grâce, notamment, à la présence de deux fentes significatives du support en ivoire, à gauche et à droite du portrait, bien visibles sur une reproduction ancienne.

L’œuvre sera exposée tout l’été au musée des Beaux-arts de Caen, avant une nécessaire restauration et dans l’attente de la création de la salle des objets d’arts du musée où elle occupera une place de choix.

Marie-Gabrielle Capet s’est éteinte à Paris en 1827, elle a été inhumée au cimetière du Père Lachaise.
Pour en savoir plus sur la vie et le parcours artistique de cette contemporaine (et rivale) de Elisabeth Vigée-Lebrun, et qui contrairement à cette dernière, ne quitta pas la France sous la Révolution, cliquer ici

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                             POUR RÊVER : La VILLA POIRET est à vendre…

A une quarantaine de kilomètres de Paris, dans le parc naturel du Vexin, La Villa Poiret, conçue par Robert Mallet-Stevens au début des années 1920, est à vendre. Avec la Villa Noailles à Hyères, sur la côte varoise, la Villa Cavrois, située à Croix dans le nord, la villa Poiret est une des trois villas de cette importance réalisées en France par Mallet-Stevens, chacune classée aujourd’hui au patrimoine historique du XXe siècle.

La Villa Poiret est la seule à être restée aux mains d’un propriétaire privé. Le chantier, débuté en 1922, fut stoppé faute de moyens en juin 1923, alors que seul le gros œuvre était terminé. Après la faillite de la maison de couture de Paul Poiret intervenue en 1926, l’édifice inachevé resta à l’abandon pendant plusieurs années, avant d’être racheté par Elvire Popesco en 1934. C’est à un autre architecte, Paul Boyer, que fut confiée après-guerre la mission d’achever les travaux. Quelques modifications viennent alors lui donner une allure de paquebot, rappelant la mode des transatlantiques en vogue à l’époque. L’essentiel du dessin de Mallet-Stevens est cependant conservé.

La comédienne l’habitera jusqu’en 1985. L’édifice fait aujourd’hui figure de château des temps modernes. Laissée à l’abandon durant une quinzaine d’années, la propriété fut rachetée en 1999 par un industriel amateur et collectionneur d’art contemporain qui la revendit en 2006 à son propriétaire actuel. Un passionné, qui sut mener à bien une réhabilitation complète et exemplaire en utilisant les plans établis pour Elvire Popesco, rénovation validée par l’architecte des Bâtiments de France et l’architecte en chef des Monuments Historiques. Conçu par Mallet-Stevens, le pavillon du gardien classé lui aussi, a été également entièrement restauré.

Pour en savoir plus, et surtout voir les photos, aller sur le site de Patrice Besse, l’agent immobilier en charge de la vente.

Sources : Patrice Besse via Patrimoine-en-blog, le blog de Benoît de Sagazan

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                                                    La Galette des Rois 

« J’aime la galette savez-vous comment? Quand elle est bien faite, avec du beurre dedans »,  dit la chanson. Et surtout quand on la mange le jour de l’Epiphanie, le 6 janvier, et pas au Jour de l’An – où même encore plus tôt comme on nous y invite dans les magasins… Déjà que la collusion du calendrier  avec le circuit de la consommation a décalé sa célébration au 2ème dimanche après Noël…
Quoiqu’il en soit, on ne se plaindra pas que de religieuse la fête soit devenue gourmande… Voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Galette des Rois et sa fève (dont les collectionneurs s’appellent des « favophiles »!) grâce aux précieuses ressources de Gallica, la bibliothèque numérique de la Bnf.
« La tradition de la fête des Rois date, selon certains historiens, de l’époque romaine. Attesté dès le 14e siècle, l’usage de désigner le jour de l’Épiphanie un « roi de la fève » en cachant, dans une galette, un grain de froment, un petit billet en bois ou une figurine en porcelaine a perduré au fil du temps.

Plusieurs textes montrent qu’on « tirait les Rois » à la cour de France au 17e siècle et au 18e siècle. En 1792, un député de la Convention demanda la suppression de cette fête jugée anti-civique et contre-révolutionnaire, mais la gourmandise des Français l’emporta sur l’appétit d’égalité : la galette, un temps rebaptisée galette de la Liberté, fut maintenue !

Au début du 20e siècle, les pâtissiers menacèrent régulièrement de faire la grève de la galette, comme on peut le lire dans La Tradition en 1904 ou dans Le Petit Parisien en 1909.

Pour vous prémunir contre une éventuelle pénurie de galette des Rois, vous trouverez dans Gallica quantité de recettes en vers ou en prose : la pâte feuilletéela frangipane (1) ou le gâteau des Rois n’auront plus de secrets pour vous. Munis du Guide du savoir-vivre moderne, vous pourrez ainsi fêter les Rois dans les règles de l’art »

Source (texte et images) : Gallica, la bibliothèque numérique de la Bnf
 Un conseil : S’abonner à la Lettre de Gallica, sur la page d’accueil de son site

(1) Si l’origine de la frangipane est indubitablement italienne, les versions varient  sur l’identité exacte de ce sieur Frangipani qui lui aurait donné son nom… Pour moi, la « frangipane » est automatiquement associée à l’écrivain Joseph Delteil, qui dans François d’Assise  reprend (très) librement la tradition franciscaine selon laquelle c’est Jacqueline de Settesoli, mariée au chevalier Frangipani – et néanmoins tendre amie de notre François (« Homme ou saint, on est plus à l’aise avec une femme mariée qu’avec une vierge« , écrit Delteil) – qui aurait donné son nom à la frangipane : « Jacqueline qui lui tisse un vêtement, qui lui pétrit des gâteaux – le fameux gâteau d’amandes, la ‘mortairolle’, à quoi Jacqueline Frangipani a donné son nom de frangipane. Ah! Jacqueline! … « , raconte Delteil (avec les trois petits points de suspension dans le texte!) p. 630 in Oeuvres complètes de Joseph Delteil, éditions Grasset, Paris, 1961.


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                    MAISON BIJOU : MADELEINES made in LIMOUSIN

Maison BIJOU, chaîne de production de madeleines

Depuis À la recherche du temps perdu et sa madeleine fondatrice, « ces gâteaux courts et dodus (…) qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques » ont une résonance particulière. C’est sans doute pourquoi nous avons été sensibles à  l’information selon laquelle la maison Bijou, entreprise familiale du Limousin fondée il y a 165 ans, spécialisée dans la fabrication de madeleines, s’est associée à la Fondation du Patrimoine, pour une action de mécénat assez inattendue.  

Une édition limitée de 30 000 boîtes métalliques de la Maison Bijou a vu le jour, décorées par deux artistes choisis sur concours, Annick Redor et Dominique Monneraux. Chaque boite contient 25 madeleines nappées de chocolat noir et enveloppées dans un sachet individuel. Pour chacune des boîtes vendues dans la France entière au prix de 6,90 euros, 1 euro sera reversé à la Fondation du Patrimoine pour l’aider à soutenir la restauration de projets publics et associatifs qui sont accompagnés par une démarche d’appel au Mécénat Populaire. Ces fonds seront répartis selon les régions d’achat: par exemple, si une boîte est livrée en Auvergne, l’argent sera directement reversé à la délégation Auvergne de la Fondation du Patrimoine pour ainsi soutenir des projets auvergnats.

Ce premier « produit-partage » en faveur de la sauvegarde du petit patrimoine sera lancé le Mercredi 12 octobre 2011 à la Maison du Limousin (30 rue Caumartin 75009 Paris)

Pour la petite histoire : La Fondation du patrimoine en Limousin est à quelque 500 mètres de la maison Bijou et les effluves de cuisson du précieux gâteau proustien ne seraient pas étrangers au projet….

Pour ceux qui voudraient allier le plaisir des papilles à celui des yeux signalons le très beau livre  Intérieurs secrets en Limousin, de Véronique Eloy et Jean Marc Ferrer (publié en 2010 par Les Ardents Editeurs). Les photographies d’Amélie Chassary nous font pénétrer dans des demeures aussi variées dans l’architecture et les matériaux,  que dans la décoration intérieures et l’esprit, de la maison rustique à la villa contemporaine en passant par quelque châteaux et maisons d’hôtes de charme. Sans oublier le paysage et la nature où elles s’inscrivent.

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LA 5ème EDITION DE L’EXPOSITION « SAPINS DE NOEL FASHION »        CELEBRE LES 150 ANS DE L’INTERCONTINENTAL PARIS
Pour la cinquième année consécutive, les arbres de Noël s’habillent design à l’hôtel InterContinental Paris Le Grand !Délaissant le traditionnel manteau blanc, ils adoptent une fois de plus les formes les plus créatives à la faveur de l’édition 2011 de l’exposition Sapins de Noël Fashion, présentée à partir du 30 novembre prochain dans l’établissement de luxe parisien.
Une exposition portée cette année par un thème exceptionnel : le 150ème anniversaire de l’InterContinental Paris Le Grand et de son mythique Café de la Paix, inaugurés par l’Impératrice Eugénie le 5 mai 1862. Un événement célébré à leur manière par les étudiants BTS Design de produits de la célèbre Ecole Boulle, dont la vingtaine de sapins originaux évoqueront le siècle et demi de vie parisienne de l’illustre hôtel de la place de l’Opéra.
Un jury d’une dizaine de créateurs et couturiers de toutes les générations élira son sapin favori lors du cocktail d’inauguration, le 29 novembre au soir.L’exposition « Sapins de Noël Fashion 2011 » marquera le lancement d’une série de manifestations culturelles organisées pour fêter le 150èmeanniversaire de l’établissement jusqu’au 30 juin 2012, date anniversaire de l’ouverture des portes du Grand Hôtel Paris.
Les quatre premières éditions de l’exposition Sapins de Noël Fashion avaient connu un succès croissant, autour d’œuvres avant-gardistes respectivement réalisées par les étudiants des écoles ESMOD International, Duperré et Mod’Art International.

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                                   LYON : MARCHÉ DE LA MODE VINTAGE /10ème
 

Les 11 & 12 juin 2011, les passionnés ou nostalgiques des années 50-60-70-80, collectionneurs ou fashionistas vont trouver leur bonheur à Lyon pour cette 10ème édition du Marché de la Mode Vintage. Une exclusivité lyonnaise qui  rassemble près de 350 exposants, particuliers, collectionneurs, professionnels, créateurs travaillant sur la thématique du vintage, venant de France et d’Europe, et qui a accueilli quelque 25 000 visiteurs lors de sa précédente édition.

 

Capitale gastronomique, Lyon est en passe de devenir aussi une capitale de la mode, avec une université et des écoles dédiées, le Village des Créateurs – qui fête lui aussi ses dix ans cette année – et son concours Talents de Mode. Et enfin, ceMarché de la Mode Vintage, une exclusivité hexagonale en même temps qu’événement grand public où tout le monde peut venir vendre et acheter des vêtements et accessoires des années 50 aux années 80.

Pour commencer, le Vendredi 10 juin 2011, le grand amphithéâtre de l’Université Lumière Lyon 2 accueillera un colloque, Les baby-boomers, une génération d’influence(s), qui sera suivi de tables rondes autour des phénomènes « mode sixties » où seront abordés les thèmes de la mode, avec notamment les années 60/70 et l’avènement du prêt-à-porter, mais aussi la musique, le cinéma, les mouvements artistiques: décoration, art contemporain, photographie…. La réflexion portera aussi sur la révolution sexuelle, l’analyse socio-historique (des soixante-huitards aux bobos) et l’anthropologie urbaine.

Suivront, Samedi11 et dimanche 12 juin 2011, des défilés imaginés par les étudiants de l’école ESMOD International Lyon en hommage à une dizaine de créateurs des décennies 50’s, 60’s, 70’s, 80’s :  Pierre Cardin, André Courrèges, Claude Montana, Yves Saint-Laurent…

Le Marché de la Mode Vintage sera aussi l’occasion  d’une rétrospective thématique des grandes époques du jean, du pionnier américain aux hippies de Woodstock, des cow-boys aux bikers... Carte blanche a été donnée à Serge Bensimon qui invite les étudiants de l’Université de la Mode à revisiter et réinterpréter un vêtement emblématique: la veste militaire.

Un village « griffé » sera consacré aux pièces uniques, tandis que le Village des Créateurs, bien évidemment présent, permettra d’apprécier, sous le label « Carreau Créateurs », une vingtaine de créateurs de prêt-à-porter, accessoires, décoration d’inspiration vintage, dont plusieurs sont adhérents au Village, présenteront leurs créations. Tandis qu’un « parcours de tendances » permettra de (re)visiter les grandes influences mode des années 50, 60, 70 et 80.

Souhaitons aussi que cette manifestation soit l’occasion de flâner dans Lyon, et de s’asseoir dans un de ses fameux « Bouchons »…. ou au Café-Couzu du Village des créateurs!

Pour en savoir plus sur la 10ème édition du Marché de la Mode Vintage, cliquer ici

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Le Prix du Public  de la 13è édition du Festival du                          Cinéma Brésilien de Paris

a été attribué au film  LES PLUS BELLES CHOSES AU MONDE  (As Melhores Coisas Do Mundo)

de Laís Bodansky

Également présenté dans la section « jeune public »
2010 – 107 min – fiction – VOSTF

Scénario: Luiz Bolognesi – Montage : Daniel Rezende – Photographie: Mauro Pinheiro JR., ABC –
Son : Louis Robin – Producteurs: Caio Gullane, Fabiano Gullane, Débora Ivanov et Gabriel Lacerda – Production: Gullane Filmes / Buriti Filmes / Casa Redonda / Warner Bros. Pictures
Avec : Francisco Miguez, Fiuk, Denise Fraga, Zé Carlos Machado

Mano a 15 ans, il adore jouer de la guitare, embrasser les filles, faire du vélo, rire et sortir avec ses amis.
Lorsqu’un événement survient dans sa famille, il se rend compte que devenir adulte n’est pas une chose simple : être populaire à l’école, la première expérience sexuelle, les relations familiales, les incertitudes, les préjugés et la découverte de l’amour… 
Au milieu de tant de défis, Mano découvre et invente les plus belles choses au monde….

Bande annonce: <<http://www.youtube.com/watch?v=eIGGnj3MBZc>>

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         CONCOURS  : la gastronomie française et les arts, en fête

Dans le cadre de la Fête de la gastronomie française, lancée par le secrétaire d’Etat au Tourisme, l’association CHATEAU MONUMENT DE VIGNOBLE / PATRIMOINES & ARTS crée unconcours culturel intitulé La gastronomie française et les arts, en fête

Ci-dessous la présentation du concours et les modalités de participation

Cette fête populaire a pour objectif de mettre à l’honneur le patrimoine culinaire de nos terroirs en sensibilisant les français à la richesse, la diversité de ce patrimoine exceptionnel, des différents corps de métier qui oeuvrent en sa faveur, les métiers de bouche, la viticulture, les productions artisanales et aussi les arts de la table.

Pour accompagner cette manifestation l’association CHATEAU MONUMENT DE VIGNOBLE / PATRIMOINES & ARTS crée un évènement culturel intitulé La gastronomie française et les arts, en fête. Il est proposé aux artistes des Beaux-arts et des Métiers d’art de présenter une œuvre allant mettre en valeur la beauté de la gastronomie, ses couleurs et formes.

Les artistes pourront également choisir de représenter des produits en voie de disparition, des productions artisanales mal connues nécessitant pourtant  souvent des siècles de savoir faire. Ainsi le patrimoine gastronomique de nos provinces sera valorisé durablement sous des formes artistiques d’une grande diversité, telles que : peinture, dessin, sculpture, céramique, photomontage …

Les œuvres qui auront été sélectionnées comme représentatives de cet Art de Vivre avec des qualités créatives et esthétiques réelles seront à découvrir dans l’exposition virtuelle « La gastronomie française et les arts, en fête » qui sera mise en ligne le 23 Septembre 2011, jour de la Fête de la gastronomie  française sur le site :

www.chateau-monument-vignoble.fr / Patrimoines et Arts.

Le public internaute sera invité à porter son choix sur l’œuvre préférée dans les 3 étapes présentées soit : la création culinaire, l’interprétation artistique, la photo de l’œuvre réalisée.

Cette première exposition virtuelle va s’inscrire dans la durée en restant visible jusqu’à la 2ème édition le 23 Septembre 2012, et étant reconduite à chaque Fête de la gastronomie française.

Contact : renseignements et dossiers de participation à l’exposition virtuelle : Jacques Kimmel – association CHATEAU MONUMENT DE VIGNOBLE / PATRIMOINES & ARTS : 5 Traverse du Mont Fleuri 06600 Antibes – Tél. 06.12.29.11.55 / 09.66.88.42.14

Courriels : cmv.k@orange.fr /contact@chateau-monument-vignoble.fr – www.chateau-monument-vignoble.fr

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                             Université Populaire du Goût d’Argentan :

                           Jean-Jacques Rousseau et la  cuisine « écolo »

Dans la série « Le Ventre des philosophes », la prochaine session de l’UPG, samedi 19 mars 2011, se penche sur Jean-Jacques Rousseau, avec, bien sûr, Michel Onfray et, aux fourneaux,  Jean Sabine, ancien chef des  cuisines du Quai d’Orsay

nous présente cet épisode Rousseau :

« Après le viandard  —Sartre en février —, nous disent les organisateurs de l’UPG, voici le chantre des fruits et légumes, le philosophe pauvre en calories, l’épurateur de tripaille, le contempteur du steak bleu, des boudins luisants, des gigots croustillants, des bouteilles de derrière les fagots : Jean-Jacques Rousseau, le philosophe en chaussures de marche, qui cassait la croûte sur un coin de table, aimait le pain bis, la soupe moulinée, l’omelette, et, ô bonheur, la crème. Pas de raffinements aristocratiques, pas d’excès bourgeois ni d’élaborations urbaines : du vert, de la croque au sel, du brut, du nature, du pur et dur, du rustique. Le saint patron de la cuisine écolo a beaucoup à dire sur la nourriture, et pas que des sottises, s’il émaille ses écrits de perles — de la frugalité à l’anorexie, le pas est vite sauté. Mais il rejoint souvent les préoccupations les plus actuelles du manger sain et des goûts vrais. »

Défi à relever pour le chef  Jean Sabine, ancien chef des cuisines du Quai d’Orsay, qui illustrera la cuisine de Jean-Jacques. Le chef normand a débuté comme charcutier, avant de s’immerger dans les cuisines des plus grands restaurants parisiens : “Une annonce de Ouest France en poche, j’ai acheté un guide Michelin et j’ai fait du porte-à-porte pour me lancer. J’ai commencé comme commis chez Ledoyen, puis chef de partie au Ritz, sous-chef au restaurant La Marée, pour devenir chef quinze ans à La Grande Cascade. Beaucoup plus tard, je me suis retrouvé une semaine sans travail : un ami m’a organisé une rencontre au Quai d’Orsay…J’y ai dirigé les cuisines pendant treize ans ».

Sa démonstration culinaire sera orchestrée par Périco Légasse, rédacteur en chef à Marianne et animateur de ses « Toques et politiques » sur  La Chaîne parlementaire. Ouverture de la Journée avec les « Histoires de goûts » d’Evelyne BlochDano, journaliste et écrivain : « Jean-Jacques Rousseau ou l’invention de la nature ». Goûter philosophique pour les enfants qui se plairont à distinguer  « Normal, pas normal », emmenés par Edwige Chirouter, professeur. S ‘ensuivront le concert imaginé par  Patrick Cohen, pianiste, la Table ronde sur Jean-Jacques Rousseau, avec Michel Onfray et Evelyne Bloch-Dano,  et une conférence sur les « Plantes sauvages comestibles et les truffes ornaises ».

Côté pratique, comme tout cela se termine fort tard (23heures) voici une bonne adresse pour la nuit du samedi au dimanche : L’Hôtel des Voyageurs (bien évidemment en face de la gare et à proximité des Jardins dans la Ville où se tient l’Université populaire du Goût), sympathique, pas cher et fromages normands garantis à point au petit déjeuner !

Adresse :  6, boulevard Carnot 61200 Argentan Tel. : 02 33 36 15 60 / Fax : 02 33 39 93 29  / Mail : h.voyageurs@aol.com

Prochaine Journée de l’UPG : Montaigne, le samedi 14 mai 2011, avec Olivier Roellinger

Pour en savoir plus sur l’histoire de l’Université populaire du Goût : cliquer ici

Pour ceux qui le souhaitent,  quelques séances de rattrapage « universitaire » en compagnie de George Sand, Colette et Nietzsche.

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                                         Un record pour le Vin Jaune

57 000 euros : c’est le prix record auquel a été vendue une bouteille de 1774  lors des traditionnelles enchères de la Percée du Vin jaune, dont la 15ème édition s’est déroulée les 5 et 6 février 2011 à Arbois.

L’acquéreur (par téléphone) serait un intermédiaire suisse pour le compte d’un groupe d’amateurs franco-belgo-suisse. Mise à prix à 5000 euros, cette bouteille de 237 ans a été acquise à l’issue d’une âpre compétition avec un  industriel retraité grand collectionneur de vin,  François Audouze, qui a enchéri  jusqu’à 56 000 euros!

Boira, boira pas la dive et onéreuse bouteille? Quoiqu’il en soit, en voici un avant goût, avec les commentaires de la dégustation en 1994, par 24 professionnels, de cette même cuvée 1774 : « A l’oeil on distingue une superbe robe couleur or. le nez est très intense, fin et délicat. les odeurs sont fondues et s’expriment par nuances : noix, épices, curry, cannelle, vanille, fruits secs et confits. Il offre également des odeurs torréfiées, caramel, pain d’épice et miel. En bouche, ce vin allie puissance et structure. Le bois est présent au début, de puissants arômes de noix ne tardent pas à se développer. La persistance est exceptionnelle, de 25 à 30 secondes« .

A noter qu’au total ce sont 313 lots qui se sont échangés samedi 5 février, dont certains également à un bon niveau, comme cette bouteille de Vin jaune de 1821, vendue 7 000 euros.

Le commun des mortels pourra se consoler avec le millésime 2004 de cette 15ème Percée du Vin jaune

En attendant la 16ème édition qui se tiendra les 4 et 5 février 2012 à Ruffey-sur-Seille.

7 commentaires pour En Bref

  1. Loy Rolim dit :

    Je suis devenue jaune de frustration de ne pas avoir dégusté de ce célèbre Vin Jaune.
    L.R.

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  2. Loy Rolim dit :

    Bravo pour l’iniciative du Festival du Mouvement Utopie – Lumière sur le Travail.
    (le chômage c’ est l’obscurité contemporaine…)

    Loy Rolim

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  3. Nous vous invitons à vous rendre sur http://www.chateau-monument-vignoble.fr ,vous trouverez les résultats du concours « La gastronomie française & les arts,en fête. Le premier Prix gastronomie est remporté par le duo Marc Haeberlin chef 3 étoiles Michelin,et Olivier Lelong photographe. La 2eme édition de ce concours sera prochainement lançé.
    jacques kimmel ,cmv.k@orange.fr

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