
Les Aliénés, de haut en bas et de gauche à droite : « L’École des loisirs » (mécanos et tapisserie au point), collectif « Artspéculation »/« La Rêveuse », Thierry Bétancourt / « Érosion », Coralie Laverdet / Photos Mobilier national
Un vent de folie souffle sur le Mobilier national, héritier du garde-meuble royal créé au XVIIe siècle. Qu’on se rassure, ces « Aliénés », loin de mettre en péril ce haut lieu de patrimoine et de création contemporaine, l’ouvrent à une démarche innovante. Laquelle consiste à confier à des artistes plasticiens des meubles jugés désuets et sans réelle valeur patrimoniale, vouées souvent à la destruction ou à la récupération de matériaux. C’est ainsi que trente-quatre créateurs contemporains ont eu « carte blanche » pour réinterpréter à leur façon ces pièces de mobilier, qui d’inaliénables étaient devenues « aliénées », afin qu’elles puissent réintégrer les collections du Mobilier national. En attendant, elles sont exposées du 10 au 21 juin dans la Galerie des Gobelins. Des réalisations originales et audacieuses attendent le visiteur… Lire la suite